Conseil de coopération du golfe (CCG)

Le CCG est une organisation politique, économique, sociale et régionale selon sa charte. Il s'agit d'un système de coopération régionale entre les États arabes du Golfe, créé pour relever les défis imposés par les circonstances environnantes. La proximité géographique des États du CCG et la similitude de leurs réglementations et de leurs conditions économiques et sociales sont des facteurs supplémentaires qui ont contribué à la création du CCG.

Le CCG a été créé le 4 février 1981 et a tenu son premier sommet le 25 mai 1981 à Abu Dhabi, aux Émirats arabes unis. Depuis lors, des sommets sont organisés chaque année.

Les objectifs fondamentaux du Conseil de coopération sont les suivants :

• Assurer la coordination, l'intégration et l'interconnexion entre les États membres dans tous les domaines afin de réaliser l'unité entre eux.
  
• Approfondir et renforcer les relations, les liens et les domaines de coopération existant actuellement entre leurs peuples dans divers domaines.
• Formuler des réglementations similaires dans divers domaines, notamment les suivants
  • Affaires économiques et financières
  • le commerce, les douanes et les communications
  • l'éducation et la culture
  • Affaires sociales et sanitaires
  • Information et tourisme
  • Affaires législatives et administratives
• Stimuler le progrès scientifique et technologique dans les domaines de l'industrie, des mines, de l'agriculture, de l'eau et des ressources animales, mettre en place des recherches scientifiques, créer des entreprises communes et encourager la coopération du secteur privé pour le bien de leur population.

Le Conseil suprême est la plus haute autorité du Conseil de coopération, composé des chefs d'État et de gouvernement des États membres. Sa présidence est assurée à tour de rôle par les États membres selon l'ordre alphabétique de leurs noms. Il tient une session ordinaire par an. Des sessions extraordinaires peuvent être convoquées à la demande de tout membre appuyé par un autre membre. Il tient ses sessions sur le territoire des États membres. La réunion du Conseil suprême est considérée comme valide si les deux tiers des États membres y participent. Le Conseil de coopération dispose d'une commission appelée « Commission de règlement des différends » qui est rattachée au Conseil suprême. Le Conseil suprême établit la composition de la Commission pour chaque cas sur une base « ad hoc » en fonction de la nature du litige. Si un différend survient au sujet de l'interprétation ou de la mise en œuvre de la Charte et qu'il n'est pas résolu au sein du Conseil ministériel ou du Conseil suprême, le Conseil suprême peut soumettre ce différend à la Commission de règlement des différends. La Commission soumet ses recommandations ou ses avis, selon le cas, au Conseil suprême pour qu'il prenne les mesures qu'il juge appropriées.

Le Conseil ministériel est composé des ministres des Affaires étrangères des États membres ou d'autres ministres délégués. La présidence du Conseil ministériel est assurée par l'État membre qui a présidé la dernière session ordinaire du Conseil suprême ou, le cas échéant, par l'État qui présidera ensuite le Conseil suprême. Le Conseil ministériel se réunit tous les trois mois. Une réunion extraordinaire peut également être organisée en cas de besoin.

Le Secrétariat général est composé d'un secrétaire général, de secrétaires généraux adjoints et d'un certain nombre d'employés selon les besoins. Son siège se trouve à Riyad, en Arabie saoudite.