Risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme associés au trafic illicite de migrants

Ce rapport du GAFI analyse les risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme associés au trafic de migrants. Bien qu'il y ait eu une augmentation du trafic de migrants, de nombreux pays ne le considèrent pas comme un crime à haut risque pour le blanchiment d'argent et les flux financiers associés font rarement l'objet d'enquêtes.

Le rapport identifie les méthodes les plus courantes pour transférer et blanchir les produits du trafic de migrants, depuis le hawala, l'intégration des produits dans des entreprises légitimes telles que les magasins, les agences de voyage et les sociétés de transport, et le recours croissant à des blanchisseurs d'argent professionnels. S'appuyant sur les expériences des pays, le rapport fournit plusieurs recommandations et bonnes pratiques qui permettent aux autorités de mieux retracer les produits du crime et d'améliorer l'efficacité des enquêtes sur le blanchiment de capitaux.

Le rapport souligne la nécessité pour les pays de comprendre les risques de blanchiment d'argent auxquels ils sont confrontés en raison du trafic de migrants et de suivre de manière proactive l'argent lié à cette activité criminelle, notamment grâce à une collaboration accrue avec les autorités nationales et internationales et le secteur privé.

Le GAFI appelle les pays à suivre de manière proactive l'argent lié au trafic de migrants. Le renforcement de la coopération institutionnelle, internationale et régionale est une étape importante. Une attention particulière devrait être accordée au soutien des pays directement touchés par le trafic de migrants.