Le Groupe d'action financière (GAFI) a été créé en 1989 par le G7 pour examiner et élaborer des mesures de lutte contre le blanchiment d'argent. Il comprenait à l'origine les pays du G7, la Commission européenne et huit autres pays. Cliquez ici pour voir la déclaration économique du sommet du G7 de juillet 1989.

Le GAFI a été chargé d'examiner les techniques et les tendances du blanchiment de capitaux, de passer en revue les mesures déjà prises au niveau national ou international et de définir les mesures nécessaires pour lutter contre le blanchiment de capitaux.  En 2001, le GAFI a élargi son mandat pour lutter également contre le financement du terrorisme.  

Depuis 2019, le GAFI a un mandat à durée indéterminée, alors qu'il fonctionnait à l'origine sur la base de mandats à durée déterminée.

En avril 1990, moins d'un an après sa création, le GAFI a publié un rapport contenant une série de quarante recommandations. Celles-ci visaient à fournir un plan d'action complet pour lutter contre le blanchiment d'argent.

• En octobre 2001, le GAFI a publié huit recommandations spéciales sur le financement du terrorisme.
• En juin 2003, le GAFI a révisé en profondeur ses recommandations en raison de l'évolution constante des techniques de blanchiment de capitaux.
• En octobre 2004, le GAFI a publié une neuvième recommandation spéciale sur le financement du terrorisme, renforçant encore les normes du GAFI - les 40+9 recommandations.
• En février 2012, le GAFI a publié des recommandations révisées, afin de couvrir des questions telles que le financement des armes de destruction massive. Les recommandations spéciales +9 sur le financement du terrorisme ont été intégrées aux mesures de lutte contre le blanchiment d'argent, ce qui a donné lieu à un ensemble complet de 40 recommandations du GAFI.
• Depuis 2012, le GAFI a continué à affiner et à renforcer les Recommandations, afin de s'assurer que les pays disposent des outils les plus solides possibles pour lutter contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et le financement de la prolifération des armes de destruction massive.  
• En particulier, en juin 2019, le GAFI a révisé ses normes afin d'inclure des mesures contraignantes pour la réglementation et la surveillance des activités et des prestataires de services liés aux actifs virtuels, ou crypto-actifs. 
• En 2022, le GAFI a encore renforcé les règles relatives à la propriété effective mondiale dans les normes du GAFI afin d'empêcher les criminels de dissimuler leurs activités illicites et leur argent sale derrière des structures d'entreprise secrètes.